Derrière chacun des vêtements que nous fabriquons dans nos ateliers de Saint-André-lez-Lille en France, il y a des femmes et des hommes, passionnés par leur métier. Tous ont une histoire que nous vous partageons dans notre série de Portraits. Au tour de Jean-Pierre, aujourd’hui, bonnetier chez Lemahieu.

Ses débuts chez Lemahieu

Jean-Pierre fait ses débuts chez LEMAHIEU par hasard. C’est grâce à son beau-frère qu’il intègre l’entreprise. Ce dernier travaillait à la DDE de Besançon mais voulait revenir dans le Nord. Jean-Pierre a alors 22 ans et intègre LEMAHIEU comme bonnetier.

 

En quoi consiste son travail ?

Bonnetier ? Tu fais des bonnets ?

Non je tricote.

Tu tricotes ? Avec de la laine et des aiguilles ?

Le métier de Jean-Pierre est assez peu connu, il s’agit de ces métiers qui viennent à disparaître petit à petit… Un métier et un savoir faire que l’on conserve chez Lemahieu grâce à des personnes comme Jean-Pierre. Il alimente les métiers à tricoter circulaires en fil pour confectionner des pièces de tricot. Il les surveille de près et intervient rapidement sur toutes les anomalies de production liées au fil. Jean-Pierre gère 8 machines en même temps. La plus grosse machine de l’atelier de tricotage a 78 bobines de fil, 3000 aiguilles, 2h à 12 tour/mn pour une pièce de 20kg en coton. Pour être bonnetier il faut de la patience et de la vigilance, heureusement Jean-Pierre n’en manque pas. La propreté est, elle aussi, primordiale. Le fil fait beaucoup de bourres et de poussière. Il faut donc régulièrement souffler les machines et le sol.

 

Ce qu’il préfère dans son métier

Ce que Jean-Pierre préfère dans son métier ? Le démontage et nettoyage des machines. 3000 aiguilles à remonter par machine, un jeu d’enfant pour Jean-Pierre !

Un simple fil au commencement qui va devenir un t-shirt !

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