Derrière chacun des vêtements que nous fabriquons dans nos ateliers de Saint-André-lez-Lille en France, il y a des femmes et des hommes, passionnés par leur métier. Tous ont une histoire que nous vous partageons dans notre série de Portraits. Au tour de Karine aujourd’hui, opératrice de coupe chez Lemahieu.

Ses débuts chez Lemahieu

Karine a testé différents métiers : coiffure, vente à emporter, surveillante d’université… Et c’est en octobre 2017 qu’elle rentre chez Lemahieu. Elle commence une formation de couturière mais il manquait une opératrice de coupe. Alors, elle apprend le métier avec David, son beau-frère. Portrait Karine

En quoi consiste le métier d’opératrice de coupe ?

Ses missions principales consistent à effectuer un travail de découpe précis, qui permet d’obtenir les différentes pièces qui composent le vêtement. Première étape : le matelassage. Karine programme le métrage et le chariot élévateur, monte le rouleau de tricot. Il passe dans les cylindres de la machine et est déposer sur la table à matelasser (une table de 20 mètres de long). Le matelas est superposé en plusieurs couches (jusqu’à 52). Cette superposition est soit en « zigzag », utilisé par exemple pour le tubulaire. Soit en « coupe au bout », par exemple pour les tricots imprimés. Deuxième étape : la coupe. Lors de la deuxième étape, Karine récupère le matelas et l’avance au vector. Toutes les épaisseurs sont coupées en même temps grâce à la lame du lectra. Une lame régulièrement changé pour être efficace sur toutes les matières (la laine mérinos est par exemple plus difficile à couper). Après la coupe le squelette (reste des pièces découpés) est récupéré. Pas de perte de tissus chez Lemahieu ! Pour les chutes de coton bio, par exemple, elles repartent chez notre filateur ou elles sont effilochées et filées, puis le fil revient au tricotage. Enfin, Karine veille aussi à la teinture. La couleur peut varier sur le tricot qui va servir en coupe.

Un simple fil au commencement qui va devenir un t-shirt !

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