Quand on enfile un t-shirt, on pense rarement à tout ce qu’il a fallu pour le fabriquer. Pourtant, derrière chaque fil de coton se cache une ressource précieuse : l’eau. De la culture du coton à la teinture du tissu, en passant par la confection, chaque étape du processus consomme des litres et des litres d’eau. Selon plusieurs études, la fabrication d’un simple tee-shirt peut nécessiter jusqu’à 2 700 litres d’eau. C’est l’équivalent de ce qu’une personne boit en près de deux ans.
La culture du coton : une étape très gourmande
La culture du coton est de loin la phase la plus consommatrice d’eau. Pour produire un kilo de coton, il faut environ 10 000 litres d’eau douce. Si l’on rapporte cette donnée à un t-shirt de 200 grammes, cela représente déjà près de 2 000 litres d’eau avant même de commencer la fabrication. Cette consommation dépend des méthodes agricoles. Dans certaines régions, l’irrigation intensive des champs assèche les sols et épuise les nappes phréatiques. Ailleurs, les cultures sont plus durables, arrosées par les pluies naturelles. La différence est immense : un coton cultivé de manière responsable peut consommer jusqu’à deux fois moins d’eau.
La teinture et la finition
Une fois le coton récolté, filé et tricoté, il faut encore le blanchir, le teindre et le rincer. Ces traitements sont essentiels pour obtenir la couleur et la texture du vêtement final, mais ils nécessitent, eux aussi, une grande quantité d’eau. On estime qu’il faut entre 100 et 150 litres d’eau pour teindre un kilo de textile. Cette eau est souvent chargée de colorants, qui doivent ensuite être traités pour éviter toute pollution des rivières et nappes phréatiques.
La confection et l’entretien : l’impact au quotidien
Chaque fois que vous lavez votre t-shirt à la maison, vous ajoutez à son empreinte hydrique. Laver moins souvent, à basse température et privilégier des cycles courts sont autant de gestes simples pour prolonger la durée de vie du vêtement tout en réduisant sa consommation d’eau au quotidien.
Pourquoi ces chiffres varient-ils ?
Tous les t-shirts ne se valent pas. La quantité d’eau nécessaire dépend du lieu de production, des conditions climatiques, des techniques agricoles, mais aussi du type de teinture et du niveau de recyclage des eaux dans les usines. Un t-shirt produit dans une région sèche et teint avec des procédés chimiques consommera bien plus qu’un vêtement conçu dans un circuit vertueux.
Chez Lemahieu : le choix du coton bio GOTS
Chez Lemahieu, nous avons fait un choix clair : réduire au maximum notre empreinte. Nos t-shirts sont confectionnés en coton biologique certifié GOTS (Global Organic Textile Standard). Cette certification garantit que le coton est cultivé sans produits chimiques nocifs et selon des pratiques agricoles plus respectueuses de l’eau et des sols. Le coton bio GOTS favorise l’irrigation naturelle et interdit l’usage d’engrais ou pesticides de synthèse. Résultat : une réduction significative de la consommation d’eau dès la culture du coton, mais aussi un impact moindre sur la biodiversité et la santé des producteurs. De plus, la fabrication de nos vêtements se fait en France, dans nos ateliers Lemahieu, ce qui nous permet de contrôler chaque étape et de travailler dans une logique de production responsable et locale.
Un t-shirt conventionnel demande environ 2 000 à 2 700 litres d’eau à produire. C’est beaucoup, mais ce chiffre n’est pas une fatalité. En repensant les modes de culture, en améliorant les procédés industriels et en choisissant des matériaux plus durables, il est possible de réduire fortement cette empreinte. Chez Lemahieu, nous croyons qu’un vêtement doit durer, être confortable et respectueux de la planète. C’est pourquoi nous privilégions des matières naturelles, un savoir-faire local et un coton biologique certifié GOTS, pour que chaque tee-shirt soit à la fois beau, durable et responsable.
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